Manon Valiquette
Baccalauréat, maîtrise et doctorat en biochimie
Directrice associée, Biochimie, AstraZeneca
Fascinée par ses cours de biologie au cégep et convaincue par le témoignage d’un ami, Manon Valiquette se lance dans des études en biochimie. Ces études, elle les poursuit aux études supérieures jusqu’à un stage postdoctoral chez AstraZeneca, son employeur actuel.
La biochimie pour Manon, c’est un développement continu : « Ça fait bientôt 17 ans que je travaille chez AstraZeneca et je n’ai pas encore l’impression d’avoir fait le tour du jardin !»
Cet enthousiasme pour son travail et son succès, elle l’attribue à son directeur de thèse, Dr Michel Bouvier : « Chaque fois que je sortais de son bureau, j’étais prête à déplacer des montagnes ! » Le baccalauréat, pour Manon, c’était la fondation solide sur laquelle appuyer ses études supérieures. En parlant de sa maîtrise, elle déclare : « Travailler sur un projet de recherche qui m’allume, utiliser mes connaissances du baccalauréat et développer des aptitudes en pharmacologie et en biologie moléculaire, c’était fascinant. »
L’art de se poser les bonnes questions, d’établir des objectifs clairs et de présenter son travail avec impact, Manon l’a développé à l’université. « À mon arrivée chez AstraZeneca, mon patron m’a complimenté sur mes papiers scientifiques, qu’il trouvait très bien écrits. »
Le conseil de Manon : « Faites votre plan d’étude en fonction de vos intérêts et du type d’emploi que vous voulez occuper, pas en fonction des perspectives du marché ou du salaire. Écoutez votre cœur, c’est la clé du succès ! »
Hassan Kadhim
Baccalauréat en bio-informatique
Analyste bio-informatique chez Boehringer Ingelheim
Hassan Kadhim travaille pour une multinationale du domaine pharmaceutique en tant qu’analyste en bio-informatique. Œuvrant avec les chercheurs en biologie et en chimie, il les aide à améliorer leur processus de recherche, leur fournit des solutions qui permettent d’accélérer leurs résultats, etc. Ce qui le stimule dans son emploi actuel ? « Voir que mon travail fait une grosse différence dans la recherche. Constater que mes résultats portent fruit et contribuent à faciliter la mise sur pied de nouveaux médicaments. » Il souhaite d’ailleurs s’impliquer davantage au sein du milieu pharmaceutique mondial. Dans quelques années, il se voit occupant un poste clé dans une agence gouvernementale de réglementation.
Selon lui, la grande force de son baccalauréat, c’est la polyvalence qu’il permet aux étudiants de développer : « La bio-informatique, c’est la multiplicité des sciences et cela permet d’être très polyvalent sur le marché du travail. » Une compétence qui lui permet de travailler avec des chercheurs issus de toutes les disciplines scientifiques.
Le conseil d’Hassan : « Restez à l’affût de la nouveauté dans l’industrie. Ne vous contentez pas de ce que vous voyez en classe, allez approfondir vos connaissances ! »
Julie Hussin
Baccalauréat, maîtrise en bio-informatique
et doctorat en bio-informatique sous la direction de M. Awadalla
Julie Hussin a entrepris ses études en bio-informatique sans vraiment savoir dans quel univers elle se lançait. Au moment de choisir son programme universitaire, elle ne voulait pas abandonner son amour pour les sciences pures, ni celui pour les sciences de la vie. C’est ce qui l’a poussé vers la bio-informatique, un domaine où elle dit avoir appris à s’organiser : « Il faut constamment passer des sciences de la vie aux sciences pures. »
Depuis son stage en recherche au baccalauréat, Julie a la piqûre et décide de poursuivre ses études à la maîtrise puis au doctorat. Julie cherche aujourd’hui à découvrir les déterminants génétiques qui causent le cancer chez l’enfant. « Chez l’adulte, on sait que c’est l’accumulation de mutations avec l’âge qui cause le cancer, mais le mystère demeure en ce qui a trait aux enfants. »
Sa passion, elle se plait à la transmettre aux plus jeunes. Sa participation à la journée Les Filles et les Sciences en témoigne : « Notre défi était de vendre la bio-informatique aux filles du secondaire. Nous avions donc organisé une activité où elles devaient reconstruire l’arbre des mammifères avec un chihuahua, une baleine et Brad Pitt. C’était une manière de rejoindre leurs intérêts, en démontrant l’avantage d’étudier la vie à partir de l’informatique. J’ai adoré. »
Le conseil de Julie : « La première année est difficile, mais ça ne fait que s’améliorer. Laissez-vous le temps d’apprendre à jongler entre les deux sphères principales de la bio-informatique. Vous ne le regretterez pas ! »