Gerardo Ferbeyre

Biologie du développement, sénescence et cancer
Professeur titulaire
Faculté de médecine - Département de biochimie et médecine moléculaire
Pavillon J.-Armand-Bombardier, local 1269
514 343-2210 (Télécopieur)
514 343-7571

Expertise de recherche

Thèmes

  •     Biologie du développement, Sénescence et Cancer
  •     Contrôle de l’expression des gènes
  •     Signalisation cellulaire

Voies de signalisation impliquées dans la sénescence cellulaire

La sénescence cellulaire est un arrêt de croissance permanent et viable des cellules primaires suite à plusieurs cycles de division en culture. L’on sait maintenant que cet arrêt est causé par le raccourcissement des télomères dû à l’incapacité des ADN polymérases à répliquer les extrémités des molécules d’ADN linéaires. La sénescence peut aussi être induite par des processus qui n’affectent pas les télomères. Par exemple, les produits chimiques mutagènes ou les oncogènes peuvent aussi induire la sénescence dans les cellules normales. Puisque l’on retrouve des cellules sénescentes dont les télomères sont intacts tant chez les individus âgés que dans les modèles murins de vieillissement accéléré, il est de première importance de caractériser les voies de signalisation cellulaire impliquées dans l’induction de cet état.
Le travail de notre laboratoire porte plus particulièrement sur le rôle du dommage à l’ADN dans la sénescence induit par les oncogènes

Nous avons découvert que les oncogènes activés stimulent des voies endogènes des dommages a l’ADN. L’ADN endommagé déclanche des réponses cellulaires qui empêchent les cellules de continuer leur prolifération. L’un de ses réponses est la sénescence cellulaire dont l’arrêt de croissance devient irréversible. Notre laboratoire s’intéresse à caractériser le mécanisme par lequel le programme de sénescence établit un arrêt permanente de la croissance cellulaire. Ce mécanisme implique la présence constitutive des signaux de dommage a l’ADN, la localisation de MAP kinases au cytoplasme, la sécrétion des cytokines et la production des espèces réactives de l’oxygène.